Contribution à l’étude « Diplomatie et droits de l’Homme » de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme

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Ce mémoire s’inscrit dans le cadre d’une collaboration avec la CNCDH. La commande était d’actualiser un rapport de 2008 sur la « Diplomatie et les droits de l’Homme », en incluant cette fois la diplomatie du numérique. Ce mémoire est donc une analyse approfondie de la diplomatie numérique de la France, en mettant l’accent sur la protection et la promotion des droits de l’Homme dans un environnement numérique en constante évolution. Il servira de base à l’étude de ce sujet par la CNCDH elle-même, pour un rapport qui sera rendu public plus tard. 

Tout d’abord, l’étude se déploie en deux grandes parties. La première retrace le cadre institutionnel et normatif dans lequel s’inscrit la diplomatie numérique française, tant au niveau international qu’européen. La seconde partie illustre, à travers plusieurs thématiques clés, la manière dont la France défend ses engagements en matière de droits de l’Homme dans l’espace numérique. L’étude s’articule donc autour des thèmes suivants : l’intelligence artificielle, la protection des données personnelles, des personnes vulnérables (notamment l’intérêt supérieur de l’enfant et la question de l’accessibilité du numérique), la sécurité du cyberespace et la liberté d’expression.

Fruit d’une approche pluridisciplinaire et rigoureuse, ce travail s’appuie sur des analyses juridiques, des sources institutionnelles, des entretiens et des exemples concrets afin d’évaluer la cohérence entre les ambitions diplomatiques de la France et ses actions effectives. Il met en lumière les défis majeurs posés par la transformation numérique et les stratégies mises en œuvre pour y répondre. 

A l’instar des écrits de la CNCDH, quelques recommandations ont été faites. Enfin, ce rapport juridique, sur la diplomatie française, a été intéressant à écrire car il a fallu mobiliser des outils juridiques variés pour comprendre la stratégie française de protection des droits de l’Homme à l’ère du numérique. 

Notre groupe espère que ce travail pourra nourrir la réflexion de la CNCDH et saura enrichir l’expérience de la Clinique juridique EUCLID.