Laura Coursimault, Tatiana Dumont et Lauradèle Sorcelle (2021)

La participation à la clinique juridique de l’Université Paris Nanterre est avant tout une formidable opportunité d’appliquer concrètement la formation théorique reçue jusqu’alors. Les problématiques soulevées sont très intéressantes puisqu’elles concernent de nombreux domaines du droit. Le travail effectué avec le GIAPS nous a permis de mettre en lumière un réel vide juridique concernant les violences gynécologiques. Ces dernières sont peu reconnues en droit, aussi bien au niveau national, international ou européen, dans les textes ou dans la jurisprudence. Une mise en pratique plus qu’intéressante puisqu’il s’agissait aussi bien d’un travail de fond que de forme. De fond d’abord, par le biais de recherches afin de définir ces violences tout en proposant des démarches juridiques concrètes pour les patient.es qui souhaiteraient les faire reconnaître et les faire condamner, mais également de forme, par le biais d’un travail de vulgarisation juridique et de synthétisation sous la forme de guides au format A4. Il a été très enrichissant de travailler sur un tel sujet concret et proche de nous par lequel nous nous sentions personnellement concernées. Un tel travail de vulgarisation, loin des exercices juridiques classiques appris pendant nos études, nous a fait nous rendre compte de l’importance de sensibiliser notre public (les personnes concernées par le suivi gynécologique) à ses droits, et des nombreuses applications concrètes du droit dans notre vie en-dehors de l’université.