EUCLID 2019-2020: agenda du module théorique

de Marjolaine Roccati on octobre 28, 2019 with Aucun commentaire

Les séances du module théorique se tiendront:

– mardi 19 novembre de 16h30 à 19h30 en salle F426 avec Mme Charlotte Girard

– lundi 2 décembre de 13h à 14h30 en salle F318 avec M. David Oppenheimer (en anglais)

– mardi 3 décembre de 12h30 à 15h30 en salle F216 avec Mme Laurence Sinopoli et M. Eric Millard

– mardi 14 janvier de 10h à 13h en salle F426 avec Mme Charlotte Girard

– mardi 21 janvier de 14h à 17h en salle F426 avec Mme Sophie Grosbon

– mercredi 22 janvier de 14h à 17h en salle F426 avec Mme Laurence Sinopoli et M. Eric Millard

EUCLID a permis de me montrer comment mobiliser mes connaissances et appliquer une méthode de travail et de recherche acquise aux cours de ma formation juridique pour répondre aux besoins particuliers d'un "client". J'avais l'impression de ne rien savoir, ou du moins que ce savoir ne serve à rien. Or, j'ai pu, grâce à mon travail dans la Clinique, réalisé que j'avais des réflexes adaptés (savoir où chercher, anticiper les problèmes juridiques) et qu'il était possible d'appliquer à un cas concert ce qui n'était jusqu'ici que théorique. Le fait d'avoir un objectif clair et défini a aussi aidé à améliorer mon esprit de synthèse et à essayer, chose amusante, de "manipuler" le droit pour arriver à la réponse souhaitée. Il était particulièrement détendant de sortir d'un contexte complètement académique et d'un mode de travail traditionnel pour arriver à un résultat qui a semblé utile et réjouissant pour l'association. L'importance de la combinaison des savoirs et des expériences, ainsi que l'approche "transdisciplinaire" du projet a aussi rendu le travail du groupe bien plus facile, naturel et surtout indispensable qu'il ne peut sembler être dans d'autres situations. Tout cela n'aurait pas été possible sans notre encadrant académique, qui a joué un rôle de coordination et d'impulsion essentiel. Je remercie l'équipe pédagogique d'EUCLID d'avoir ouvert les portes de Nanterre à un tel projet et de m'avoir donné un (plaisant) avant-goût de la pratique du droit. voir le témoignage

Laura Rebours (2011)

La Clinique EUCLID est une très belle occasion de compléter sa formation de Master 2, tant sur un plan théorique que pratique. Les séminaires théoriques sur la critique du droit sont particulièrement intéressants et permettent de prendre du recul sur une matière que nous connaissons bien, sans avoir forcément eu l'occasion auparavant de la questionner et de la critiquer. Les débats sont vifs et enrichissants et les intervenants, variés et passionnants. Ce bagage théorique nous permet de mieux appréhender l'aspect pratique de la clinique. Durant la seconde partie de l'année, j'ai eu l'opportunité de travailler avec les ONG Action Sécurité Ethique Républicaines et ACAT sur des questions de transferts d'armes, et plus précisément sur l'interprétation des articles 6 et 7 du Traité sur le Commerce des Armes des Nations et sur l'appréciation de leur effet direct en droit français. En plus de travailler sur un thème qui m'intéresse particulièrement, j'ai eu la chance d'être très bien intégrée à toute l'équipe et d'être conseillée à tout moment par les professeurs qui encadraient notre travail. J'ai également eu la possibilité d'effectuer un stage de trois mois au sein de l'une des deux ONG que j'ai rencontrées dans le cadre de la clinique. En somme, c'est une expérience que je recommande à tout étudiant curieux d’approfondir ses connaissances en droit et de travailler un projet bien concret qui peut grandement l’aider à faire ses premiers pas dans la vie professionnelle. Un grand merci à toute l'équipe! voir le témoignage

Justine Lefeuve (2020)

Le séminaire EUCLID est un séminaire extrêmement prenant. Outre le séminaire théorique qui, du fait de son aspect critique de ce qu'on peut appeler la « doxa universitaire », intéresse tout bon juriste curieux (je crains le pléonasme), le séminaire pratique est ce qui constitue la spécificité du label « EUCLID ». Cette partie fut pour moi la plus prenante pour une raison : il ne s'agit plus de travailler pour soi, pour acquérir des connaissances, mais pour autrui. Cela crée une dynamique motivante car il y a une finalité d'ordre pratique. Il ne s'agit plus simplement d'avoir une bonne note ou d'être juriste dans une réflexion de trois heures mais de rendre service, d'être un juriste dans la pratique, de mobiliser ses connaissances théoriques afin de réaliser le travail quotidien d'un juriste professionnel. Si cette expérience est motivante en raison de l'aspect pratique qui fait bien défaut à la formation universitaire française qui déconnecte la connaissance de la pratique, il faut néanmoins garder à l'esprit que celle-ci est éprouvante. En effet, le travail demandé est conséquent et exige une efficacité, une rigueur méthodologique de travail et de ne pas compter les heures de travail nécessaire à la réalisation du travail demandé. Il faut donc être capable d'enchaîner de nombreuses heures de travail si on souhaite suivre ce séminaire théorique et pratique. Cependant, bien qu'il soit possible de ne suivre que le séminaire théorique, la joie d'achever un travail pratique après de longues heures de travail, de satisfaire l'organisme demandeur est un sentiment qui ne se compare pas avec celle bien connue de recevoir une bonne note à une copie d'examen réussie avec brio. voir le témoignage

Adrien Huyart (2018)

Etudiante en M2 Droit pénal et sciences criminelles, j’ai eu la chance de pouvoir participer au programme EUCLID, alors que c’était la première année de partenariat avec ce master. La charge de travail pouvait paraître lourde étant donné l’emploi du temps du master lui-même, mais je ne regrette en rien d’avoir pu participé à la clinique. En effet, tout d’abord, cela permet d’apprendre à s’organiser collectivement et ce sur un plus long terme qu’un exposé par exemple. Travailler avec une personne d’une autre spécialité est d’ailleurs très enrichissant : nous avons pu nous apporter mutuellement des connaissances, comprendre les enjeux dans d’autres disciplines juridiques, et apprendre à réfléchir à deux, avec chacun son bagage particulier. Un vrai travail d’équipe. Ensuite, réaliser le projet pour un organisme est une opportunité rare dans la formation universitaire : déjà, savoir que son travail va pouvoir être utile est motivant, et de plus, il s’agit de répondre à des attentes plus pratiques et concrètes, c’est-à-dire mettre en pratique un savoir jusque là relativement théorique. En ce sens, c’est un bon pied à l’étrier pour la vie professionnelle que ce soit pour celles et ceux qui veulent être avocat.e.s, juristes pour une association ou même pour la recherche. Il s’agissait pour Nina et moi de travailler pour la Cimade en élaborant un rapport sur l’accès effectif au.x juge.s en cas d’arrêté d’expulsion et d’interdiction du territoire français. Le partenariat université-association ou autre organisme est ainsi un bon équilibre pour apprendre : entre le travail de mobilisation des connaissances théoriques, de recours à un certain degré de créativité pour imaginer les pistes possibles, et un travail de mise en pratique, en équipe, pour répondre à une demande bien spécifique et ancrée dans la réalité – et non dans un cas pratique imaginaire sans réel impact, à part finir dans un relevé de notes… Nous avons ainsi eu l’avantage de pouvoir aider une cause qui nous tient à cœur, tout en apprenant beaucoup. voir le témoignage

Sophie Malliarakis (2016)

L'expérience clinique est extrêmement formatrice. Euclid nous a permis d'interagir avec le monde professionnel en dehors de nos stages respectifs. La Maison des lanceurs d'alerte (MLA) nous a chargées d'élaborer un rapport mettant en lien la figure du lanceur d'alerte avec le statut de réfugié. Cette commande nous a permis d'étudier un sujet abordé dans le cadre de notre Master 2 Droits de l'Homme sous un angle totalement inédit. Il était très stimulant d'explorer des pistes d'extension des catégories prévues par la Convention de Genève, afin de trouver une assise juridique en droit d'asile pour protéger les lanceurs d'alerte étrangers. Le travail mené avait également pour objectif d'introduire une disposition en faveur de l'asile des lanceurs d'alerte dans la loi de transposition de la Directive européenne du 23 octobre 2019. Il est très satisfaisant de savoir que notre réflexion a servi de base pour un travail de négociation de plus grande ampleur. Nous poursuivons actuellement notre collaboration avec la MLA et la Plateforme de protection des lanceurs d'alerte en Afrique, afin d'élaborer un guide à destination des avocats. En somme, nous vous recommandons vivement l'expérience clinique qui ne peut être qu'enrichissante ! voir le témoignage

Clémence Massé et Marie Fuerte (2021)

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